Quand j’étais programmeur…
Nous sommes le 13 décembre, est c'est la journée internationale dédiée aux programmeurs. Ceux-ci sont les architectes de l'écosystème technologique dans lequel nous vivons. Nos téléphones, ordinateurs et systèmes font tourner des programmes qui nous aident dans notre quotidien, au travail ou dans la vie courante.
J'ai écrit mon premier code Javascript en 2001. A l’époque, l’ordinateur fixe commun de notre salon à Matonge était un Pentium III avec un disque de moins d’un giga et 128 mégas de mémoire. Inutile donc d’y stocker des films ou des fichiers inutilement lourds. Le seul moyen d’en tirer quelque chose était donc de l’utiliser pour programmer. Mais dans quoi se lancer ?
La question était délicate, notamment au vu de l’ambiance de l’époque. Tout le monde ne jurait alors que par Visual Basic. Ce langage était enseigné dans tous les instituts supérieurs avec l’option Analyse et Programmation. L’Analyste programmeur de ce début de 21e siècle était donc celui qui le maitrisait, même si je n’en voyais pas l’intérêt. Pour être différent et expérimenter autre chose que les logiciels de facturation qui avaient la côte dans le milieu, je me suis lancé sur le web avec le langage HTML. La prise en main était moins complexe que je ne pensais. .
Le langage était mieux structuré et facile à manier pour le débutant que j’étais. C’est donc naturellement que je suis passé au DHTML, Javascript pour finir par flirter avec ASP. Les chrétiens ont la Bible. Nous, nous répétions les balises tous les jours dans la tête comme un mantra. On a connu la guéguerre des navigateurs, celles des adeptes de Dreamweaver versus Frontpage. Mon premier site internet m’a rapporté 300$. Le deuxième deux fois plus. Mais s’il y a quelque chose que je déteste : c’est la routine. À force d’évoluer dans ce monde, on en veut toujours plus. On cherche à repousser les limites encore plus loin.
J’ai donc abandonné le web pour me consacrer aux jeux vidéo. La tentation de la sécurité m’a momentanément également orienté vers les virus et les mécanismes entourant leur création. Mais ça n’a pas duré. Il faut vite se rendre compte que pour être performant, il faut se spécialiser dans quelque chose et ne pas toucher à tout. Les plus têtus finissent par saigner du nez et à entendre des voix à une heure du matin.
Mentalement sereins
Les programmeurs sérieux ont souvent les mêmes caractéristiques : ils sont désordonnés, font parler leurs copines et s’intéressent à des trucs que tout le monde en Afrique trouve bizarres comme la science-fiction ou les mangas. Mais socialement, ce sont des gens plutôt disciplinés et ouverts d’esprit qui s’adaptent à tout type de situation dans la vie réelle. Les enfants qui apprennent les rudiments de la programmation en bas âge améliorent leur développement personnel et cognitif et s’épanouissent mieux en grandissant s’ils sont bien encadrés.
Célébrez la journée des programmeurs en honorant le travail d'un développeur, d'un codeur ou d'un programmeur dans votre vie !